Comment réduire notre empreinte écologique dans l’assiette ? En faisant de petits gestes quotidiens qui, en s’additionnant, se révèlent des plus bénéfiques! Par Justine Lauzon, finissante au Baccalauréat en nutrition
1-DIMINUER SES PORTIONS
Il faut lutter contre le « trop manger » qui conduit au surplus de poids, puis à l’obésité : apprendre à bien se nourrir, varié, équilibré, sans excès est peut-être l’un des plus puissants leviers de lutte contre le gaspillage alimentaire. Une attention toute particulière doit également être portée à l’achat et à la conservation des fruits et légumes, source principale, avec le pain, du gaspillage « en famille ». Source : Comment bien se nourrir en respectant la planète et notre environnement ? 10 questions à Pierre Feillet. Edp Sciences, 2016, 139 p.t
2-CONSOMMER EN VRAC
En plus de diminuer le suremballage, le vrac permet de contrôler le volume d’achat. En n’achetant que la quantité nécessaire pour une recette, on évite de se retrouver avec des ingrédients qu’on ne sait pas apprêter autrement et qui finissent souvent à la poubelle. On peut également acheter en plus petites quantités les aliments qui perdent rapidement leur fraîcheur, comme les noix et les graines, afin d’éviter de jeter des paquets à peine entamés.
3-DIMINUER LA VIANDE
Puisqu’il faut nourrir les élevages, la production de viande exige des volumes d’eau plutôt impressionnants. À titre de comparaison, 5 990 litres d’eau sont nécessaires pour produire 1 kg de porc, alors qu’il n’en faut que 290 pour 1 kg de pommes de terre. Sans nécessairement devenir végétarien, on peut réduire l’empreinte écologique de son alimentation en diminuant ses portions de viande et en intégrant des protéines végétales à son assiette (noix, tofu, légumineuses, etc.).
4- AGRICULTURE URBAINE
L’agriculture urbaine ne se limite plus au potager traditionnel dans la cour arrière. On peut désormais cultiver ses propres végétaux un peu partout : sur son balcon, dans sa ruelle et même dans son milieu d’études ou de travail ! On peut également profiter des récoltes de quelques serres et potagers sur les toits. Au-delà des produits frais et locaux, l’agriculture urbaine présente des bénéfices environnementaux, sociaux et éducatifs.
5- SAUVER DES PRODUITS EN FIN DE VIE
Au Canada, 10 % du gaspillage alimentaire est attribuable à la vente au détail. Pour contrer cette problématique, certains commerçants offrent des rabais sur les produits dont la date de péremption est imminente. Pour bien les identifier, l’application mobile Eatizz permet à ses utilisateurs d’être informés lorsqu’un commerçant à proximité offre une telle promotion.
6- DONNER UNE DEUXIÈME VIE
Sans s’en rendre compte, on jette chaque jour des parties d’aliments encore pleins de potentiel. Pesto de fanes de carottes, croustilles de pelures de pommes de terre, potage aux pieds de brocoli : le Web regorge d’idées pour récupérer ces parties moins nobles, mais encore comestibles. On peut carrément donner une deuxième vie aux pieds de céleri et coeurs de laitue en les faisant repousser dans un bol d’eau près de la fenêtre !
7- PARTAGER
Depuis quelques années, les frigos communautaires contribuent à diminuer le gaspillage alimentaire en facilitant le partage de surplus alimentaires entre citoyens. Ces réfrigérateurs accessibles à tous profitent à la fois à ceux qui ont trop de denrées et à ceux qui en ont besoin. Le principe est simple : on y laisse ou on y prend des aliments non périmés. Pour trouver le vôtre, consultez le répertoire de www.sauvetabouffe.org.
8- AGRICULTURE RAISONNÉE
L’agriculture raisonnée vise la réduction de l’utilisation de pesticides et d’herbicides. Cette pratique se veut plus respectueuse de l’environnement que l’agriculture conventionnelle, sans toutefois se soumettre à tous les critères de l’agriculture biologique. Voici une belle porte d’entrée pour quiconque veut faire des achats plus écoresponsables ! Pour le moment, on retrouve surtout des produits de boulangerie faits à partir de farine de blé de culture raisonnée.
9- LIMITER LES DÉCHETS EN CUISINE
Les déchets non alimentaires peuvent rapidement s’accumuler en cuisine : pellicules de plastique, sacs à collation, feuilles de papier parchemin et d’aluminium, etc. Heureusement, on peut diminuer sa production de déchets en optant pour des accessoires réutilisables. Pour la cuisson, on choisit des feuilles de cuisson réutilisables et on troque les moules à muffins en papier pour ceux en silicone.
10- COMMERCE ÉQUITABLE
Le commerce équitable s’inscrit dans un modèle de développement durable pour l’environnement et les producteurs. Faire un choix équitable, c’est donc encourager des relations Nord-Sud plus égalitaires par l’autonomisation et la rémunération plus juste des producteurs de pays en développement. Outre le café et le chocolat, on retrouve de plus en plus de produits certifiés équitables comme les bananes, le thé, le sucre, le quinoa, le miel et la liste s’allonge !
Je ne peux imprimer vos recettes …alors garder- les