Des étudiants en ingénierie à l’Université de Calgary ont créé un dispositif qui surveille depuis combien de temps les aliments restent frais sont dans le réfrigérateur. Jesse Roy-Cote et Nathan Schleppe, deux étudiants en génie électrique de deuxième année, disent qu’ils espèrent que leur invention aidera à réduire les déchets alimentaires et à faire économiser de l’argent.
Le dispositif, monté sur un réfrigérateur, ressemble à une tablette électronique. Il surveille combien de temps les aliments devraient être dans le réfrigérateur. « Ils [les gens] numériseront leur reçu et ils mettront la nourriture dans le réfrigérateur », explique M. Roy-Coté.
L’appareil utilise des données sur les dates de péremption pour déterminer combien de temps un aliment devrait rester dans le réfrigérateur. Lorsqu’il est consommé, l’utilisateur le raie de la liste. S’il n’est pas consommé et est sur le point d’être périmé, le dispositif en informera l’utilisateur et recommandera une recette. « Si de la nourriture pourrit, l’utilisateur la fera glisser dans la case déchets de la liste. Ainsi, la prochaine fois qu’il générera une liste d’épicerie, l’appareil dira : “Achetez moins d’aliments de ce type.” », ajoute M. Schleppe.
Travail pour un cours
Les deux étudiants ont créé le concept dans une classe intitulée « Ingénierie et société ». Ils ont pensé à des moyens d’aider les personnes à faible revenu tout en aidant à réduire le nombre de déchets. « Les gens ont souvent du mal à payer leur épicerie et cela leur donne la possibilité d’économiser », avance M. Schleppe. Les étudiants aimeraient vendre leur idée et rencontrent actuellement des conseillers. Bien qu’ils pensent qu’un appareil à prix abordable intégré au réfrigérateur soit l’idéal, ils envisagent aussi d’offrir une application.
Sandy Chang, leur professeur, indique qu’elle demande aux élèves de penser à un problème social qui les passionne et de trouver une solution pour le régler. « Je crois que, souvent, en ingénierie, nous nous concentrons sur des équations et le volet technique, et nous oublions pourquoi nous faisons ça d’abord et avant tout. C’est pour rendre le monde meilleur », explique Mme Chang.
Selon des informations de CBC News