À l’approche de Noël, certains trépignent d’impatience (moi !) alors que d’autres préféreraient être catapultés au 5 janvier et éviter toute cette cohue. Pour mieux comprendre ce phénomène et analyser pourquoi la magie que l’on ressentait enfant s’estompe parfois à l’âge adulte, on s’est tourné vers des personnalités qui nous ont ouvert les portes de leur Noël en famille. Nous nous entretenons cette fois avec Jonathan Roberge! | Propos recueillis par Mathilde Condrain-Morel
À quoi ressemble un Noël parfait pour vous aujourd’hui ?
C’est celui que je vis à chaque année : un petit souper bien simple le soir du 24 décembre, avec mes parents, mes cinq frères et soeurs et leurs enfants, sans extravagance. Ensuite, tout le monde dort chez mes parents pour assister au décompte du lendemain matin à 8 h, où tout le monde se fera réveiller par mon père qui frappe sur des casseroles afin d’aller déballer les cadeaux en pyjama. On finit tout ça par un énorme brunch !
Que trouvez-vous le plus stressant de la période des fêtes ?
J’ai été élevé dans une famille qui ne se met pas de pression à Noël. On arrive à l’heure qu’on veut et on ne se fait pas d’attentes par rapport aux cadeaux. Personne ne calcule et on fait des cadeaux par pur plaisir, lorsque c’est possible.
À votre avis, à quoi vos enfants ont-ils le plus hâte ?
Le décompte jusqu’à 8 h chez leurs grands-parents le matin du 25 décembre. Mon fils vibre littéralement juste pour ce moment.
Existe-t-il des traditions du temps des fêtes dans votre famille ?
Je pense que ce à quoi mes frères et mes soeurs tiennent le plus, c’est de gâter mes parents le matin du 25 décembre. À partir de ce moment-là, on s’organise pour qu’ils ne fassent plus rien dans la maison ! On ramasse le papier d’emballage, on fait cuire les oeufs pour le brunch, bref, mes parents peuvent relaxer.
Quels sont vos trucs pour limiter le stress ?
Ma blonde et moi avons décidé de prioriser seulement deux évènements : le réveillon chez mes parents et la soirée du 25 décembre chez les siens. Dès le 26 décembre, le temps des fêtes est terminé pour nous et on part en vacances. On veut passer du temps en famille et se reposer, sinon on ressort de cette période épuisés et déprimés. C’est notre façon à nous de passer du temps de qualité avec nos enfants et de prioriser notre bien-être.