À l’approche de Noël, certains trépignent d’impatience (moi !) alors que d’autres préféreraient être catapultés au 5 janvier et éviter toute cette cohue. Pour mieux comprendre ce phénomène et analyser pourquoi la magie que l’on ressentait enfant s’estompe parfois à l’âge adulte, on s’est tourné vers des personnalités qui nous ont ouvert les portes de leur Noël en famille. Notre invitée d’aujourd’hui : Gabrielle Caron | Propos recueillis par Mathilde Condrain-Morel
À quoi ressemble un Noël parfait pour vous aujourd’hui ?
Je pense que ça demeure très similaire à ce que c’était quand j’étais plus jeune parce que, pour moi, c’est vraiment important de conserver un Noël familial. Je trouve vraiment important d’avoir un moment d’intimité avec ma petite famille à moi, ce qui se concrétise souvent le matin de Noël en pyjama, pour ensuite faire le party avec la famille plus élargie.
Enfant, qu’est-ce qui était le plus important pour vous ?
Évidemment que je me demandais si j’allais recevoir ce que j’avais inscrit sur ma liste ! Mais j’avais aussi très hâte de voir mes cousins et mes cousines pour m’amuser avec eux dans les manteaux de mes matantes !
Que trouvez-vous le plus stressant de la période des fêtes ?
Je trouve que nos proches nous mettent beaucoup de pression. Ils veulent une liste de cadeaux pour nos enfants, ils nous questionnent sur ce qu’on a prévu pour le souper et nous font douter de notre organisation. Je trouve qu’on pourrait se passer de cette pression puisqu’au final, on sera entouré de ceux qu’on aime, qui nous accepteront peu importe.
À votre avis, à quoi vos enfants ont-ils le plus hâte ?
Mes enfants sont très jeunes alors, pour eux, Noël c’est vraiment juste un gros party ! Ils ont hâte de pouvoir veiller tard en s’amusant avec leurs cousins et je réalise qu’ils ont la même vision de Noël que j’avais quand j’étais petite. C’est vraiment beau !
Existe-t-il des traditions du temps des fêtes dans votre famille ?
Recevoir les bas de Noël a toujours été notre moment préféré à ma soeur et moi ! Tellement, qu’on a menacé d’annuler Noël lorsque ma mère a décidé d’arrêter de nous les donner. Heureusement, j’ai poursuivi la même tradition avec mes enfants.
Quels sont vos trucs pour limiter le stress ?
Chez nous, on se met une limite de partys. Ça nous évite de finir les vacances du temps des fêtes plus épuisés qu’en les commençant. On a aussi demandé à nos proches de limiter les cadeaux à nos enfants, en leur demandant de cotiser pour un cadeau collectif, comme des cours de soccer, par exemple, ou d’offrir des cadeaux usagés.