Nous sommes allés à la rencontre de femmes dont l’agenda déborde pour discuter de la place qu’elles accordent à l’alimentation dans leur vie. Réflexions autour de la nourriture et morceaux choisis de grandes discussions éclairantes. | Propos recueillis par Mathilde Condrain-Morel
Quel type de foodie êtes-vous ?
J’ai été élevée dans une famille italienne, au-dessus de l’épicerie de mon père. On peut donc dire que je vivais dans un monde où l’alimentation occupait une place prépondérant et où j’ai appris à aimer et à apprécier la bonne nourriture.
Quelle est votre plus récente découverte culinaire ?
L’an dernier, nous avons reçu le chef espagnol Quique Dacosta, lors du grand dîner de la fondation de l’ITHQ, et ce fut une expérience complètement époustouflante ! En amuse-bouche, il avait cuisiné des galets qui avaient l’air si réalistes que les invités n’osaient pas les manger. Il s’agissait en fait d’une crème de parmesan enrobée de chocolat noir non sucré et je vous jure que c’était phénoménal. Tout le reste du souper n’a été qu’un feu roulant de splendeurs gastronomiques et de trompe-l’oeil à couper le souffle !
Y a-t-il des moments dans votre vie qui vous ont fait changer vos habitudes alimentaires?
Mes changements d’habitudes alimentaires sont intrinsèquement liés à ma carrière. Lorsque je suis passée de l’entreprise privée au politique, les mauvaises habitudes alimentaires ont pris le dessus. Les journées sont longues et la volonté n’était pas au rendez-vous. Ensuite, pendant ma carrière télévisuelle, c’était complètement l’inverse. Les tournages en direct ordonnent un horaire et une discipline sans faille ce qui rendait facile le fait d’être équilibré dans mon alimentation. Puis finalement, maintenant que je suis à l’ITHQ, je suis toujours tentée par les bonnes choses. Je suis entourée par tant de qualité, qu’il m’est impossible de refuser toute cette abondance. Ce n’est pas compliqué, on prend tous un minimum de 10 lbs !
Quel est votre plus beau souvenir d’enfance lié à la nourriture ?
Dans ma tendre enfance, dès que j’ouvrais la porte de chez moi au retour de l’école, j’étais assaillie par une odeur alléchante et différente à chaque fois. Ça pouvait être des pâtes fraîches ou de la pizza, ou même des biscuits ou du pouding au riz, mais c’était des plus réconfortant !
Quel est le meilleur repas que vous avez mangé de votre vie ?
J’ai la chance d’avoir toujours été reçue de manière somptueuse, mais rien ne peut battre une lasagne ou des pâtes faites avec la sauce de ma mère.
Porc au lait de Liza Frulla
Préparation : 10 min | Cuisson : 2 h | Portions : 6
Ingrédients
1 rôti de longe de porc, avec couenne (env. 2 lb/1kg)
45 ml (3 c. à s.) de farine
5 gousses d’ail émincées
6 feuilles de sauge
2 branches de romarin
1 citron, pour le zeste
125 ml (1/2 t.) de vin blanc
1 L (4 t.) de lait chaud
Herbes italiennes séchées
Beurre, pour la cuisson
Huilde d’olive, pour la cuisson
Sel et poivre
Préparation
Déposer la farine et les herbes séchées dans une grande assiette, saler et poivrer, bien mélanger et y rouler la longe de porc en pressant bien pour bien faire adhérer le tout.
Fondre le beurre dans l’huile dans un grand plat de fonte allant au four, et y faire dorer la longe de porc en commençant par le côté gras. Poursuivre la cuisson jusqu’à belle coloration de tous les côtés. Retirer et réserver.
Dans le même chaudron faire revenir l’ail jusqu’à légère coloration. Déglacer avec le vin blanc et
laisser réduire de moitié.
Verser 1 tasse de lait chaud, répartir la sauge, le romarin et le zeste de citron, remettre la longe de porc, verser du lait jusqu’à mi-hauteur, porter à frémissement, couvrir, baisser le feu à doux et cuire pendant 1 h 30 ou jusqu’à ce que la température interne oscille autour de 65 °C (149 °F).
Retirer la viande et la déposer dans un plat de service. Réserver au chaud.
Filtrer la sauce, la porter à ébullition et la faire réduire du quart.
Servir la longe de porc arrosée de sauce réduite