86 % des Montréalais sont favorables au compost. De ce fait, plusieurs efforts ont été mis en place afin d’implanter la collecte des résidus alimentaires un peu partout sur l’Île. Le maire de Montréal est convaincu d’atteindre les objectifs tout en reconnaissant qu’il reste encore du travail à faire pour changer les habitudes des citoyens.
Deux ans après le lancement de la stratégie montréalaise d’implantation de la collecte des résidus alimentaires, le maire de Montréal, Monsieur Denis Coderre, a fait le point aujourd’hui sur les efforts déployés par son administration en vue d’atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée pour 2019. Il a profité de l’occasion pour présenter son complice de la collecte des résidus alimentaires, le chef montréalais Martin Picard.
Ce dernier, que l’on connaît pour sa passion de la gastronomie grâce à son restaurant et à sa cabane à sucre, est fier d’ajouter sa voix à celle du maire pour sensibiliser les Montréalais à bien jeter. Il a enregistré trois capsules vidéo qui seront diffusées au cours des prochains mois sur le web et dans les réseaux sociaux. Ces capsules mettent l’accent sur la simplicité du geste avec une touche d’humour.
« C’est simple, quand on a bien mangé, on doit bien jeter. Si j’ai accepté d’appuyer les efforts déployés par la Ville de Montréal pour la collecte des résidus alimentaires, c’est parce je composte moi-même les restes de table et que je crois aux bénéfices qui en découlent pour l’environnement. C’est certain que cela demande un effort plus élevé de la part des citoyens, mais c’est une habitude facile à prendre. De plus, cela apporte un réal plaisir de bien faire les choses! Il suffit de jeter les restes dans le bon bac », a déclaré Martin Picard.
En 2015, le service était offert à quelque 187 000 foyers dans 8 arrondissements, soit environ 35 % des portes visées par la stratégie d’implantation de la collecte pour les immeubles de 8 logements et moins. Au cours de l’année 2016, la Ville de Montréal a étendu ce service à l’ensemble des 19 arrondissements pour atteindre 322 000 foyers.
Ainsi, 60 % des foyers visés pouvaient disposer de leurs résidus alimentaires en sachant qu’ils allaient être valorisés. À ce jour, 344 000 portes sont desservies, ce qui représente 64 % des foyers montréalais. Ce pourcentage passera à 78 % d’ici la fin de l’année avec 418 000 portes desservies et à 100 % en 2019 pour un total de 537 000 portes.