À l’approche de Noël, certains trépignent d’impatience (moi !) alors que d’autres préféreraient être catapultés au 5 janvier et éviter toute cette cohue. Pour mieux comprendre ce phénomène et analyser pourquoi la magie que l’on ressentait enfant s’estompe parfois à l’âge adulte, on s’est tourné vers des personnalités qui nous ont ouvert les portes de leur Noël en famille. Voici donc comment se déroulent les fêtes de Valérie Robert. | Propos recueillis par Mathilde Condrain-Morel
À quoi ressemble un Noël parfait pour vous aujourd’hui ?
Je l’admets, je ne suis pas la plus grande fan de Noël. Je me rends compte qu’en vieillissant, j’ai beaucoup associé cette fête au stress et à la pression qui y sont liés. Dans cet état des choses, on a décidé l’an dernier de partir en vacances pour le temps des fêtes et, pour moi, c’est ça un Noël parfait. Être entouré de ceux qu’on aime et se permettre de vivre exactement ce qu’on a envie de vivre.
Enfant, qu’est-ce qui était le plus important pour vous ?
Chez ma mère, ils sont sept enfants, ce qui fait que mes Noëls d’antan prenaient la forme de grands rassemblements regroupant au moins cinquante personnes. Dans mes souvenirs, les Noëls de mon enfance étaient tout simplement grandioses et impliquaient immanquablement de rire de mon oncle qui s’était endormi dans un coin !
Que trouvez-vous le plus stressant de la période des fêtes ?
Toute la pression que l’on se met pour cette période de l’année me stresse grandement. L’idée de devoir visiter tout le monde, le voyagement que ça implique, l’achat des cadeaux qui doivent impressionner et la bouffe qui doit être délectable.
À votre avis, à quoi les enfants qui vous entourent ont-ils le plus hâte ?
Indéniablement, les cadeaux. D’ailleurs, ce que j’ai apprécié le plus l’an dernier, c’est que le voyage en soi était le cadeau, et que les enfants avaient alors délaissé toutes leurs attentes de recevoir toujours plus. Ça a permis de vivre pleinement le moment présent et de se contenter d’être ensemble. Ç’a été extraordinaire !
Quels sont vos trucs pour limiter le stress ?
À force de dire à quel point je n’aimais pas ce qu’était devenu Noël, mes proches ont fini par comprendre qu’il fallait le vivre autrement. Dans les dernières années, on a donc décidé de ne plus offrir des cadeaux à tout le monde, mais de procéder à un échange. Le but c’est de trouver quelque chose de rigolo ou de significatif pour la personne qu’on a pigée. Aussi, on mise davantage sur le moment présent. Je pense donc qu’avec le temps, je vais redevenir quelqu’un qui aime Noël !