Si vous êtes comme nous, il y a fort à parier que vous avez développé, au fil du temps, une véritable passion pour les gens qui mettent la main à la pâte pour faire rayonner notre industrie alimentaire. Tirés de notre plus récent numéro, voici pour vous quelques portraits de producteurs d’ici qui vous donneront fort probablement l’envie de partir à leur rencontre!
Ferme Jérôme Desjardins
Jérôme Desjardins possède de vastes champs, soit 1700 acres de culture où il récolte entre autres du sarrasin, du blé, de l’avoine et des pois, tout ceci dépendant des années et des demandes qu’il reçoit. Dans une région où les étés sont plus courts qu’ailleurs, son entreprise de grandes cultures réussit à faire sa place. « C’est sûr que la saison est courte, mais heureusement, ces cultures répondent assez bien au climat », note l’agriculteur. Pour celui qui a sa ferme depuis une dizaine d’années, ce n’est pas le travail qui manque : « Ce sont des défis tous les jours ; il n’y a pas de quoi s’ennuyer. »
Ferme Jérôme Desjardins
904, route 101 Nord à Duhamel Ouest
La Ferme Jérôme Desjardins est membre de la Coop Novago.
La Ferme du Capitaine
Bien ancrée dans le local et ayant un grand souci de l’aspect santé de ses produits, l’entreprise met de l’avant une vingtaine de produits de cassis et autres petits fruits sous forme de vinaigres, vieillis en caveaux et certifiés biologiques. « Nous privilégions tout ce qui est local à commencer par notre cassis, mais on encourage également les producteurs à proximité lorsque nous avons un besoin, notamment pour le sirop d’érable biologique pour faire un vinaigre. Tout ce qu’on fait est authentique.»
La Vinaigrerie du Capitaine
lavinaigrerie.com
La Ferme du Capitaine est membre de la Coop Unicoop.
Ferme du Vert Mouton
Spécialisée dans la production maraîchère diversifiée avec une soixantaine de variétés de pousses sur terreau, la Ferme du Vert Mouton se veut une entreprise de proximité. Les propriétaires, Donald Dubé et Laurence Fisher, sont deux biologistes qui ont réalisé, il y a moins de dix ans, leur rêve d’avoir leur propre ferme. Installés à Saint-Valérien-de-Rimouski, ils ajouteront éventuellement à leur activité de maraîchage une production d’agneau biologique. Tous leurs produits sont certifiés biologiques et approvisionnent une dizaine de restaurateurs de la région, dont la chef primée Colombe St-Pierre. Il faut dire qu’ils ont des produits que l’on retrouve peu ailleurs, notamment des pousses de chou frisé vert, de radis rose, de fenugrec, de daïkon, de sarrasin, de tournesol… Tous leurs produits sont authentiques.
Ferme du Vert Mouton
418 736-8221
La Ferme du Vert Mouton est membre de la Coop Purdel.
Ferme laitière Grisé
Existant depuis 1866 à Drummondville (Grantham, à l’époque), la ferme laitière poursuit sa vocation avec Antoine Grisé qui fait partie de la 6e génération et porte le même nom que le premier Grisé ayant démarré la ferme. Après avoir fait ses sciences santé au cégep, Antoine se dirigeait vers l’agroéconomie à l’université lorsque son père lui a proposé, il y a trois ans, de reprendre les rênes de l’entreprise familiale, une décision qui allait de soi pour l’homme de 28 ans. Celui qui est né dans ce milieu fait ce travail à temps plein, 365 jours par année, avec beaucoup de passion. « Chaque vache est différente et a ses besoins spécifiques, mais dans tous les cas, je n’ai jamais l’impression de travailler, même après une journée de 15 heures!»
Vous pouvez visiter gratuitement le Centre d’interprétation de la fromagerie Saint- Guillaume, pour démystifier le fromage.
Réservation : 819 396-2022 poste 275
La Ferme laitière Grisé est membre de la Coop Agrilait.
Ferme Jules Côté et Fils
Cindy Côté, de la Ferme Jules Côté et Fils, située à Saint-Lambert-de-Lauzon, est fière du travail de toute sa famille pour valoriser le bœuf québécois auprès des consommateurs. « Mon père produit des bœufs depuis 1979. Nous avons entre 3 800 à 4 000 bouvillons. Si on a l’appui de la population et que ça fait en sorte que l’on puisse en vivre, c’est doublement intéressant. Plus les consommateurs mangeront du boeuf de chez nous et plus notre travail sera valorisé. On donne le meilleur soin aux animaux, on s’assure qu’ils aient une bonne alimentation, la lumière du jour, une bonne ventilation, mais aussi un bon espace dans les parcs. Tout ça est une garantie de haute qualité dans l’assiette du consommateur. C’est important pour moi de contribuer à nourrir la planète et à développer l’économie de notre coin. C’est un partage entre nous et le consommateur », conclut Cindy Côté.
Ferme Jules Côté et Fils
Saint-Lambert de Lauzon
La Ferme Jules Côté et fils est membre de la Coop Unicoop.
Verger Croque Pomme
Lorsque Guy Ducharme a acheté une terre en 1994 et qu’il a commencé à planter et expérimenter la pomiculture, il ne se doutait pas qu’il deviendrait l’incontournable de la région pour l’autocueillette. On ajoute à cela l’audace de démarrer un projet d’agrotourisme dans une région qui n’est pas nécessairement reconnue a priori comme étant un terreau fertile pour les pommes. Plus de vingt ans plus tard, avec une large variété de pommes résistant au climat d’ici, une culture de courges et de citrouilles ainsi qu’une cidrerie, on peut dire qu’il en a fait du chemin. Chaque année le verger reçoit des milliers de visiteurs qui viennent croquer la pomme et faire le plein de produits de la région.
Verger Croque Pomme
vergercroquepomme.com
Le Verger Croque Pomme est membre de la Coop Novago.
La Cannebergerie
Et si la canneberge se transformait en épices ou en beurre ? C’est à ce type d’expériences gustatives uniques du petit fruit nordique que le consommateur est convié par le biais de La Cannebergerie. Marmelades, jus prêts à boire avec peu de sucre et tartinades : on mise sur des mélanges parfaits qui se marient à merveille autant aux viandes qu’en dessert. On retrouve aussi des mélanges d’assaisonnements faits à base de poudre de canneberges permettant l’utilisation du fruit rouge de A à Z, sans perte. L’entreprise transforme les canneberges d’Atocas Lac St-Jean, qui s’est convertie à l’agriculture biologique au début des années 2000 afin de proposer un produit qui suivait sa philosophie. La Cannebergerie, qui avait commencé de façon restreinte, s’est finalement avérée viable. Il faut dire qu’au Lac-Saint-Jean, tous les éléments sont rassemblés pour faire pousser la canneberge. Résultat ? Des produits de très grande qualité, tout en saveur, faits avec passion et originalité !
La Cannebergerie
lacannebergerie.com
La Cannebergerie transforme les baies d’Atocas Lac St-Jean, qui est membre de la Coop des Deux-Rives.
Vignoble La Halte des Pèlerins
Pas besoin d’aller bien loin à la campagne pour goûter aux produits de la vigne. Niché entre le cadre champêtre et la vie urbaine, à cinq minutes du centre-ville de Sherbrooke, La Halte des Pèlerins appelle au calme et aux plaisirs gourmands. Issu d’une terre en friche en 1998, le vignoble a ouvert ses portes au public dix ans plus tard. Avec dix produits différents selon une production d’environ 40 000 bouteilles par année distribuées en SAQ et dans une quarantaine de points de vente, l’entreprise a su évoluer et innover dans un domaine en pleine ébullition. La Halte se classe d’ailleurs parmi les premiers vignobles québécois à obtenir une indication géographique protégée et une certification québécoise pour ses vins.
Vignoble La Halte des Pèlerins
haltedespelerins.com
La Halte des Pèlerins est membre de Vivaco groupe coopératif.
Les Jardins Claude et Louisa
Avec leurs 450 acres de production, les Jardins Claude et Louisa œuvrent dans la production maraîchère. Située à Saint-Damase depuis 1973, l’entreprise conserve sa passion de la terre en la transmettant de père en fils depuis maintenant trois générations. Charles Desnoyers, le fils des propriétaires, reprend tranquillement le flambeau en gardant toujours le même objectif, soit celui de produire des fruits et légumes de grande qualité. Ces dernières années, l’autocueillette est devenue une coutume aux Jardins, de la mi-août à la mi-octobre. On y vient particulièrement pour les tomates et les piments forts que l’on met ensuite en conserve. Malgré les nombreux défis auxquels ils sont confrontés, dont les importantes variations de température, les maraîchers sont toujours aussi heureux de pouvoir offrir de la fraîcheur au quotidien. Il est d’ailleurs possible de s’approvisionner directement à leur kiosque.
Les Jardins Claude et Louisa
lesjardinsclaudeetlouisa.com
Les Jardins Claude et Louisa est membre de la Coop des Montérégiennes.
Abbaye Val Notre-Dame
Les moines cisterciens de l’Abbaye Val Notre-Dame habitaient autrefois l’Abbaye d’Oka. La communauté religieuse ayant une longue tradition agricole cherchait à conserver un lien avec la terre lors de son déménagement à Saint- Jean-de-Matha. Son collaborateur, François Patenaude, venant de terminer une formation en permaculture et sur les produits forestiers, a imaginé la commercialisation de produits issus des bois et du terroir. Sur ces 187 hectares de terrain s’ajoute un verger expérimental où on retrouve noisetiers, argousiers et camérisiers dont les fruits sont transformés à la chocolaterie. En plus de proposer des produits forestiers, l’Abbaye donne des formations sur les champignons pour le grand public, depuis deux ans. On s’y rend pour découvrir ses produits artisanaux au magasin, mais aussi la vie du monastère. Bref, voici un lieu divinement inspirant !
Abbaye Val Notre-Dame
abbayevalnotredame.ca
Ferme Pousse-Menu
Offrir une solution de rechange dans le domaine de l’alimentation saine, soit l’alimentation vivante, a été la mission de la Ferme Pousse-Menu depuis ses débuts en 1988. L’établissement, qui a été la première ferme urbaine à nicher à Montréal, atteint une production capable d’approvisionner l’agglomération métropolitaine en denrées fraîches de qualité sur une base quotidienne. Dorénavant, en plus de desservir toute la ville, elle le fait à travers toute la province, grâce à un réseau de distribution de partenaires. Ses produits, certifiés biologiques, vont des pousses à la germination ainsi qu’à l’herbe de blé. Avec le temps, la ferme a développé différents produits réalisés à partir de ces bases permettant d’y retrouver des salades prêtes-à-manger, des craquelins et des vinaigrettes. Ainsi, les efforts de sensibilisation déployés depuis les débuts portent leurs fruits et les amateurs de saine alimentation y trouvent toujours de quoi à se mettre sous la dent !
Ferme Pousse-Menu
pousse-menu.com
Philippe Perey, apiculteur
La passion pour l’apiculture anime Philippe Perey depuis plus de 35 ans et c’est à Laval qu’il a depuis déménagé ses 24 ruches, pour le plus grand plaisir des marchands de l’Avenue des Perron. Ingénieur de formation, Philippe Perey ne lésine pourtant pas sur le temps qu’il met à peaufiner son produit, quitte à réaliser plusieurs récoltes à différents moments de la saison pour assurer une plus grande variété de saveurs. En effet, le miel de printemps sera plus doux et frais et adoptera une couleur plus claire, alors que le miel d’automne, quant à lui, sera plus ambré et plus riche. Hâtez-vous d’aller faire un tour sur l’Avenue des Perron, le seul endroit où vous pourrez trouver ce miel de qualité !
Océan des saveurs
Chaque semaine, Antoine Nicolas va plonger dans les eaux froides de la baie de Gaspé pour cueillir… des algues ! Le temps de les récolter et elles se retrouvent rapidement dans les assiettes de grands restaurants de Québec et de Montréal. Ce Français débarqué il y a quelques années à Grande-Rivière était voué à une carrière en aquaculture. Biologiste de formation, il possède une maîtrise en sciences et technologies des aliments spécialisée dans la qualité, l’aquaculture et les produits de la mer. À son arrivée, il est tombé en amour avec cette « verdure » salée sous-estimée. Il est le premier producteur au Québec certifié Fourchette bleue mettant de l’avant une philosophie prônant une saine gestion des ressources marines. Cueillant le kombu royal et le wakamé, Antoine Nicolas fait la promotion de ce riche aliment de la mer tout en offrant une expertise de qualité de façon durable et écoresponsable.
Océan des saveurs
oceandesaveurs.ca
Érablière du sanglier
Il n’y a pas qu’Obélix qui raffole du sanglier. Cette érablière située dans les Basses Laurentides l’aime particulièrement aussi puisqu’elle en fait l’élevage. Les sangliers sont élevés sur une terre boisée en semi liberté, nourris de grains et de végétaux. « C’est une viande rouge, maigre, savoureuse et riche en protéines, précise Nathalie Kerbrat. Rien n’arrive dans vos assiettes avant que la qualité soit assurée ! » Voilà une viande qui gagne à être connue. La préparation de la viande de sanglier est similaire à celle du porc. On met la viande à la mijoteuse, soit des cuissons lentes à température basse qui lui évitent de devenir coriace sous la dent. On peut la mariner afin de l’attendrir avec des herbes et des champignons sauvages.
Érablière du sanglier
erablieredusanglier.com
Ferme Éric Lamy
Si la bière d’ici a si bon goût, c’est qu’elle est composée d’ingrédients de qualité. Éric Lamy fait partie de ceux qui se spécialisent en grandes cultures (toutes biologiques) sur 400 hectares et qui revend son orge à la malterie dont les clients sont des microbrasseries. Il fait partie d’un regroupement qui s’appelle le Bio Malt Mauricie, distributeur et certificateur de grains et semences Agri-Nature (sans pesticide, engrais chimique ou fertilisant chimique). « En 2009, on voulait se créer un nouveau marché. On s’est regroupé et on a créé Bio Malt Mauricie pour donner des options de remplacement pour réussir à sortir le grain à bon prix. » La culture biologique demeure un défi chaque année pour le producteur, mais c’est d’une importance capitale pour celui-ci de miser sur ce type d’agriculture.
Ferme Manicouagan
Alors que la camerise commence tout juste à se faire connaître, elle est déjà bien implantée à la Ferme Manicouagan. Ce nouveau chef de file dans la production du petit fruit ne vise rien de moins que de devenir le plus grand producteur au Québec. À ce jour, on y retrouve environ 40 000 plants sur la ferme. La camerise est un chèvrefeuille poussant naturellement sur la Côte-Nord, faisant de la région le lieu idéal pour sa culture. Grâce à ses températures plus fraîches, on obtient un fruit sucré et acidulé qui répond bien aux aléas du climat nordique. L’engouement pour ce petit fruit commence d’ailleurs à se faire sentir. La Russie et le Japon cultivent depuis longtemps ce « fruit de la longévité » parce qu’il a plusieurs vertus, dont son haut taux d’antioxydants.
Ferme Manicouagan
fermemanicouagan.com