Nous sommes tous plus ou moins touchés par la baisse de luminosité hivernale pouvant affecter l’humeur, le moral, le sommeil et même l’appétit. Certains ont même l’impression de tomber en état d’hibernation. À notre rescousse, l’aromathérapie aide le corps, le cœur et l’esprit à souffler et à retrouver l’énergie.| Par Nathalie Chausseau
Utilisée depuis plus de 5000 ans, cette méthode a depuis peu le vent dans les voiles et l’on redécouvre, études scientifiques à l’appui, ses bienfaits thérapeutiques autant physiques que psychoémotionnels.
Cependant, qu’est-ce que l’aromathérapie exactement ? C’est l’utilisation thérapeutique, sous formes liquide et concentrée appelées huiles essentielles, de plantes extraites soit par distillation, soit par. S’y ajoutent les hydrolats ou élixirs floraux, résidus aqueux moins concentrés, issus de cette même distillation.
TENDANCES
Impossible de résister aux parfums enivrants : odeurs énergisantes des agrumes ou encore arômes enveloppantes, chaudes et épicées de la cannelle et la vanille. Rien d’étonnant au fait que l’aromathérapie soit en hausse durant la grisaille hivernale, car elle nous connecte directement à une mémoire riche en souvenirs olfactifs heureux et souvent gourmands.
Actuellement, les deux grandes vedettes de « l’anti-blues » hivernal sont, sans conteste, l’épinette noire et le sapin baumier. Leur arôme de conifères explose littéralement et évoque instantanément forêts et grand air bien de chez nous. On se sent revigoré et plus énergique seulement en ouvrant la bouteille, sans compter qu’elles aident à recharger les surrénales et donc à nous donner de l’énergie.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Le blues de l’hiver touche plus souvent les femmes que les hommes. Environ 80 % des sujets atteints de troubles saisonniers sont des femmes âgées de 18 à 45 ans. Les enfants et les ados aussi peuvent souffrir de cet état passager.
Le blues de l’hiver touche plus souvent les femmes que les hommes. Environ 80 % des sujets atteints de troubles saisonniers sont des femmes âgées de 18 à 45 ans. Les enfants et les ados aussi peuvent souffrir de cet état passager.
L’INFLUENCE DE L’ODORAT
Les arômes nous mènent assurément par le bout du nez. Les odeurs sont des messages inconscients qui parviennent directement à la plus vieille partie de notre cerveau dit reptilien. Siège de nos instincts et base de nos émotions, il explique pourquoi certaines odeurs exercent un effet immédiat, et inconscient, sur l’humeur avant même qu’on s’en aperçoive.
LES HUILES ESSENTIELLES
Elles sont très polyvalentes et on profite de leurs bienfaits de diverses façons. Quelques gouttes dans l’eau du bain, ajoutées à une crème hydratante ou à une huile de massage. Par la respiration, en diffusion atmosphérique ou avec un mouchoir imbibé de quelques gouttes. En interne (supervisé par un professionnel qualifié) avec gélules, sirops et pastilles. Finalement, en recettes culinaires puis sous forme de boissons chaudes ou froides.
FAIRE LES BONS CHOIX
L’appellation « authentique » ainsi qu’un numéro de lot sur l’étiquette nous assurent de la qualité des produits, et ainsi de bénéficier de leurs effets thérapeutiques. Conservez-les loin de la lumière et de la chaleur. Par ailleurs, certaines huiles essentielles sont à déconseiller aux enfants en bas âge, lors de la grossesse ainsi qu’en cas d’irritations cutanées. Prenez le temps de bien vous informer.
Découvrez quelques huiles essentielles et hydrolats dans notre Coffre à outils anti-blues.