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Les mochis : un plat impérial dans nos assiettes

Variété de mochis
Crédit : My/Mo Mochi

Grâce à Natrel, les desserts mochis sont désormais connus des consommateurs québécois. D’ailleurs, depuis qu’elle a été importée en Amérique du Nord, la crème glacée mochi n’a pas pris de temps à s’adapter à son nouveau marché.

Ainsi, les consommateurs (principalement au sud de la frontière), ont pu goûter à des saveurs telles gâteau d’anniversaire ou S’mores.

Pour l’automne, la compagnie My / Mo Mochi Ice Cream a d’ailleurs décidé de lancer deux nouvelles bouchées pour une période limitée. Les amateurs de ce dessert pourront ainsi découvrir les mochi à saveur de citrouille et cannelle ainsi que celle à saveur de tarte aux pommes « à la mode ».

Les mochis : c’est quoi ?

Au Québec, on le mange comme dessert glacé. Pourtant, il n’existe dans cette forme que depuis une trentaine d’années.

L’origine des mochis remonte au 10e siècle à une époque où ce dessert mythique composé d’une pâte de riz collant fourrée d’une garniture sucrée n’était réservé qu’à la royauté et aux empereurs. Avant que la crème glacée ne se retrouve en son centre, on y trouvait plutôt une pâte de haricots sucrée.

Aujourd’hui au Japon, le chocolat, le matcha, le lait sucré et certains fruits ont remplacé cette pâte. De plus, on les consomme aussi dans les soupes, en brochettes et même grillés.

Toutefois, on réserve habituellement leur consommation pour les festivités du Nouvel An ou pour les grandes occasions.

Un aliment dangereux ?

Si les Japonais affirment que les mochis attirent la chance et la prospérité, ils peuvent tout autant provoquer le malheur.

Puisque la texture des mochi est particulièrement collante et élastique, surtout lorsqu’ils sont grillés, elle devient dès lors très dangereuse. Il faut donc veiller à bien mâcher de petites quantités avant de déglutir. Celui qui avalerait sa bouchée sans mâcher correctement pourrait voir un morceau se coincer dans sa gorge, suffoquer et mourir. Chaque année, des centaines de Japonais meurent d’ailleurs d’étouffement pour cette raison. Là-bas, les autorités japonaises avertissent la population de n’en manger qu’un à la fois, de le couper en petit morceau et déconseillent aux enfants et aux personnes âgées d’en consommer.