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E : la vitamine anti-vieillissement

Protectrice, anti-inflammatoires, antioxydante, la vitamine E a plus d’un tour dans son sac. Et surtout, elle est facile d’accès dans une panoplie d’aliments du quotidien, notamment en petite dose dans le chocolat noir. Voilà une bonne nouvelle en vue de la St-Valentin!  Mais dans les faits, qui est-elle et quel rôle joue-t-elle dans l’organisme ?| Par Dr Crisafi

Le terme vitamine E se réfère en fait à une famille de composés. C’est la vitamine E sous forme d’alpha-tocophérol que l’on retrouve en plus fortes concentrations dans le corps humain et c’est elle qui a bénéficié du plus grand nombre d’études chez les êtres humains.  D’ailleurs, la plupart des suppléments sur le marché renferment de l’alpha-tocophérol.

La majorité des études sur la vitamine E se sont concentrées sur ses effets antioxydants, et surtout sur la santé cardiovasculaire. En effet, dès les années 50, deux médecins canadiens, Wilfrid et Evan Shute, ont su démontrer les effets bénéfiques de la vitamine E sur l’incidence de maladies cardiovasculaires.

Études et utilisation
La vitamine E est un antioxydant, soit une substance qui prévient la destruction ou le vieillissement prématuré des cellules de l’organisme. Plusieurs études ont mis l’accent sur le rôle de cette dernière dans le traitement ou la prévention de certains désordres dégénératifs. C’est surtout le cas en ce qui concerne les maladies cardiovasculaires et les maladies neuro-dégénératives.

Des études ont aussi démontré l’importance de la vitamine E dans la prévention des lésions artérielles ainsi que pour réduire l’oxydation du cholestérol LDL. Cette oxydation des LDL est associée à l’apparition de l’athérosclérose et donc aux maladies cardiovasculaires. Elle a aussi un effet pour liquéfier le sang. et ses effets positifs ont été démontrés sur certaines maladies neurodégénératives ainsi que sur le développement de la dégénéresence maculaire.

Sources alimentaires
Contrairement à la vitamine D, les sources majeures de vitamine E sont végétales. Toutes les noix et graines en contiennent. Il en va de même pour les arachides (des légumineuses et non des noix) et le soya. Les grains céréaliers tels que le blé entier et le riz brun en possèdent, sans oublier toutes les huiles végétales qui en possèdent une bonne concentration et davantage que dans les huiles pressées à froid ou extra-vierges.

Notez par ailleurs que les arachides et les pistaches contiennent moins de vitamine E que, par exemple, les amandes, les noisettes et les graines de tournesol. Cependant, pour obtenir des dosages thérapeutiques ou préventifs, les aliments ne conviennent pas, car il faudrait consommer de grandes quantités de matières grasses, la vitamine E étant surtout présente dans les aliments gras. est de l’ordre de 10 à 15 mg pour un adulte.

Mise en garde
Les suppléments de vitamine E ne devraient pas être pris par les individus qui consomment des médicaments qui liquéfient le sang , tel que le Coumadin, ou par les personnes qui ont tendance à saigner facilement. Ces suppléments ne devraient pas être utilisés par les personnes qui subissent des traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie.